Que faire si mon chien est malade en voiture ?

Écrit par les experts Ooreka

Votre animal de compagnie gémit dès que vous l'installez en voiture ? Il vomit au bout de quelques kilomètres de route ? Vraisemblablement il souffre, comme une proportion importante des chiens, de « mal des transports ». Celui-ci est exacerbé par le stress (mauvaise association, expérience passée) et les conditions durant le transport. Voici des conseils pour savoir quoi faire avec un chien qui est malade en voiture et retrouver graduellement le plaisir de voyager avec lui et en famille, sans souci.

Zoom sur le mal des transports chez le chien

En voiture, votre chien a un comportement inhabituel :

  • agitation ou prostration ;
  • hypersalivation, halètements, nausées et/ou vomissements ;
  • vocalisation (aboiements, gémissements, etc.) ;
  • diarrhée et/ou miction.

Tous ces symptômes sont caractéristiques d'un animal qui a le mal des transports.

Un facteur congénital

Ce mal semble causé par un désordre au niveau de l'oreille interne, en particulier chez le chiot.

Le stress en cause

Le mal des transports chez le chien est accentué par le stress.

Si certains médicaments soulagent les désagréments de l'animal en voiture, il existe aussi des façons de le « déconditionner » pour qu'il n'associe plus la voiture à une expérience désagréable.

1 Consultez votre médecin vétérinaire

Une visite chez le vétérinaire s'impose dès lors que votre chien est malade en voiture. Il va ainsi vérifier qu'il est en bonne santé.

Le vétérinaire dispose aussi d'un arsenal de médicaments qui soulagent les symptômes désagréables dont souffre votre animal.

  • Des anti-nauséeux de type antihistaminiques, ces médicaments provoquent parfois de la somnolence.

Remarque : il existe certaines formules au gingembre de source naturelle, par exemple, qui ne semblent pas provoquer cet effet secondaire.

  • Des anti-stress : la panoplie pour traiter le stress est vaste, des sédatifs à faible dosage aux calmants à base de produits naturels (Zylkène® ou Fleurs de Bach®, par exemple).

2 Déconditionnez progressivement votre chien

Votre chien a certainement créé une association négative : un voyage en voiture signifie nausée, vomissement, etc. L'anticipation de ces symptômes désagréables provoque une augmentation de son stress, lequel, à son tour, exacerbe leur apparition.

Désensibilisez votre chien

Il s'agit de briser ce cercle vicieux en modifiant cette association par désensibilisation de votre chien et en contre-conditionnant l'image qu'il se fait d'un voyage en voiture.

À savoir : il existe 2 types de conditionnement, le premier dit « classique », le second « opérant » ; dans un travail de conditionnement classique, la perception du stimulus aversif (ici, la voiture) précède l'apparition de nourriture appétissante ; celle-ci doit, peu à peu, devenir pour le chien aussi prévisible que le tonnerre suit l'éclair.

Procédez progressivement :

  • Désensibilisez d'abord votre chien au port de son harnais de transport.
  • Dans un second temps, désensibilisez-le à la vue de votre voiture, puis à votre voiture à l'arrêt, puis à votre voiture moteur allumé.

Recréez chez votre chien une autre association à la voiture

Dès que vous sentez votre chien à l'aise autour de votre véhicule avec le moteur en marche, encouragez-le à explorer l'intérieur et récompensez-le de ses efforts.

À savoir : vous faites maintenant un travail de conditionnement opérant ; dorénavant, vous allez renforcer les comportements d'exploration calme de votre chien ; bientôt, il montera dans votre voiture sans stress puisque cela prédit une récompense appétissante.

  • Augmentez graduellement la durée de sa présence dans votre voiture.
  • Récompensez-le à l'intérieur, puis laissez-le descendre de voiture.
  • Mettez ensuite votre véhicule en mouvement en augmentant graduellement la durée des trajets mais en veillant à ce qu'ils restent agréables pour votre chien.

Ce travail de contre-conditionnement est plus moins long en fonction de votre animal. Tant qu'il n'est pas terminé :

  • continuez à lui donner le médicament prescrit par le vétérinaire ;
  • limitez les déplacements de votre chien en voiture au strict nécessaire.

3 Adoptez de bons gestes avant et pendant le voyage

C'est gagné ! Votre chien ne fait plus d'association négative avec votre véhicule.

Néanmoins, pour ne pas mettre à mal tous les apprentissages acquis, respectez les conseils suivants pour que le voyage se déroule au mieux.

  • Cessez de nourrir votre chien environ 2 heures avant de partir.
  • Administrez-lui son médicament selon la posologie indiquée par le vétérinaire.
  • Installez-le de façon sécuritaire et confortable (harnais de transport et ceinture de sécurité, par exemple) à l'arrière du véhicule : l'animal doit pouvoir se coucher et voir à l'extérieur.
  • Entrouvrez quelques fenêtres afin de permettre une circulation d'air frais et l'équilibre des pressions d'air intérieur et extérieur.
  • Adaptez votre conduite, en évitant démarrages, accélérations et freinages brusques, ou encore virages en épingles sur des chapeaux de roues – cela vaut d'ailleurs pour tous les occupants de la voiture.
  • Si le voyage s'étire, faites des arrêts fréquents (toutes les 2 heures environ) : permettez à votre chien de sortir pour se dégourdir les pattes, faire ses besoins naturels et éventuellement boire.

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