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Votre chien s'éloigne la queue entre les jambes ou se cache derrière vous ? Il recule en aboyant ? Ces quelques expressions sont typiques d'un animal craintif ou effrayé. Les manifestations de peur sont multiples et variables chez les chiens, et reposent sur une observation attentive de l'animal. Bien souvent, il faudra un contre-conditionnement pour les supprimer.
Voici des conseils pour vous aider à mieux comprendre et à savoir quoi faire avec un chien peureux.
La peur est une émotion primordiale dans la survie des individus et des espèces animales. Elle permet d'éviter des situations potentiellement fatales.
Chez le chien, la prépondérance des facteurs qui l'influencent varie selon les individus. Ainsi, cela peut être dû à :
Pour prévenir la peur, il est important de veiller à la bonne socialisation du chiot. Si une peur s'installe, en effet, seuls la désensibilisation et le contre-conditionnement systématiques pourront résoudre le problème.
La période dite de socialisation s'étend en moyenne de la 4e à la 16e semaine. Durant cette phase d'apprentissage, le chiot classe les êtres en « amis » et « ennemis », ainsi que les stimuli qui sont à craindre ou non.
Pendant la période de socialisation, présentez à votre chiot un maximum de stimuli de façon telle qu'il les associe à quelque chose d'agréable.
Profitez de toutes les occasions pour qu'il apprenne à faire de bonnes associations avec ce qui fera partie de son environnement tout au long de sa vie !
Important : une fois cette période passée, vous serez contraint de désensibiliser systématiquement votre chiot à tout ce qui semble l'effrayer.
Au quotidien, vous n'avez pas accès à la boîte noire de votre chien. Néanmoins, celui-ci exprime ses émotions au travers de comportements tout à fait observables.
Même si l’analyse et l’interprétation du langage canin (tant corporel que vocal) est loin d’être une science exacte, l'observation attentive de votre chien vous donne des clés pour reconnaître l’inconfort qu'il vit dans certaines situations.
Parmi les besoins de base du chien, il y a celui de se sentir en sécurité. Vous avez donc la responsabilité, entre autres, de vous assurer que c'est le cas pour votre chien :
À savoir : si sa peur relève de la phobie, il sera utile voire nécessaire d'administrer une médication à votre chien.
Il s'agit ici de modifier l’association émotionnelle que le chien fait avec la perception d’un stimulus précis, en lui présentant, dès que de ce dernier apparaît, de la nourriture très appétissante. De cette façon, le chien associe peu à peu le stimulus à quelque chose d’agréable.
À savoir : ce conditionnement classique a été mis en évidence par Pavlov dans sa célèbre expérience de la cloche et du chien qui salive.
La réussite de ce protocole réside dans les 3 points suivants.
Travaillez toujours en dessous du seuil de tolérance de votre chien face au stimulus.
Dispensez toujours la nourriture après que le chien a perçu le stimulus !
L’apparition de la nourriture après la perception du stimulus doit devenir aussi prévisible que le tonnerre après l’éclair dans un ciel orageux.
Si votre chien craint l'aspirateur et le pourchasse hargneusement dès que vous le sortez du placard :
Une fois que le chien a acquis le conditionnement classique, déterminez quel comportement il pourrait produire en lieu et place de celui que vous trouviez inadéquat. Ensuite :
Concrètement :
Cela peut prendre plus ou moins de temps, car les facteurs qui influencent la durée du processus sont innombrables :
Seuls l'observation et le rythme d'apprentissage de votre chien vous indiquent quand passer à l'étape suivante.
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